École d’aviation

École d'aviation
2000
installation avec automatisation
parapluies, harmonicas, moteurs, acier, carton, éclairage halogène,contrôleur MIDI, ordinateur
24 objets : largeur variable entre : 30 x 100 cm, hauteur variable entre : 100 et 220 cm
projection au plafond : environ 800 x 800 cm
Collection de Cameron Art Museum, Wilmington (Caroline du Nord, États-Unis)
documentation : – photo & vidéo©Diane Landry 

2022

  • Twenty Years, Cameron Art Museum, Wilmington (Caroline du Nord, États-Unis).

2020

  • Mois Multi | volet installation, École d'aviation, commissaire : Jeanne Couture, L'Oeil de Poisson, Québec (Québec, Canada).

2019

  • Flying School, Judith & Norman Alix Art Gallery, Sarnia (Ontario, Canada).

2018

  • Festival Internacional de las Luces México FILUX, Solo | Centro Cultural Olimpo, Mérida (Yucatán, Mexique).

2013

  • The Cadence of All Things, Cameron Art Museum, Wilmington (Caroline du Nord, É.-U.).
  • École d'aviation, Definitely Superior, Thunder Bay (Ontario, Canada).

2011

  • The Defibrillators, commissaire : Eve-Lyne Beaudry, Art Gallery of Hamilton, Hamilton (Ontario, Canada).

2010

  • Festival City Sonic, commissaire : Franck Philippe, Salle Saint-Georges, Mons (Belgique).
  • Réservoir électrique, Séquence, Saguenay (Québec, Canada).
  • The Defibrillators, commissaire : Eve-Lyne Beaudry, Mount Saint Vincent University Art Gallery, Halifax (Nouvelle-Écosse, Canada).

2009

  • The Defibrillators, commissaire : Eve-Lyne Beaudry, Agnes Etherington Art Centre, Kingston (Ontario, Canada); Esplanade Art Gallery, Medicine Hat (Alberta, Canada); et Robert McLaughlin Gallery, Oshawa (Ontario, Canada).

2008

  • Les défibrillateurs, commissaire : Eve-Lyne Beaudry, Musée d’art de Joliette, Joliette (Québec, Canada).
  • Flying School, SolwayJones, Los Angeles (Californie, É.-U.).

2006

  • Diane Landry (Canada), commissaire : Philippe Pasquier, Bus 117, Melbourne (Australie).
  • francofffonies ! Québec_numériQ, commissaire : Richard Castelli, co-organisée par Avatar et présentée au Théâtre Châtelet, Paris (France).
  • Avatar @ Vooruit, Courtisane Festival, co-organisée par Avatar et présentée au Vooruit, Gand (Belgique).

2005

  • Flying School et Mandala Naya, commissaire : Kimberly Davenport, Rice Gallery, Houston, (Texas).
  • Flying School et Mandala Naya, Cameron Art Museum, Wilmington (Caroline du Nord, É.-U.).

2004

  • hi-tech / lo-tech, commissaire : Murray Horne, Wood Street Galleries, Pittsburgh (Pennsylvanie, É.-U.).

2003

  • École d'aviation, commissaire : Johannes Bergmark, Stockholm-New Music, Fylkingen, Stockholm (Suède).

2002

  • École d'aviation, Definitely Superior, Thunder Bay (Ontario, Canada).
  • Mois Multi 3, Les Productions Recto-Verso, Studio d’essai de Méduse, Québec (Québec, Canada).

2001

  • École d'aviation, send + receive version 4, Ace Art Inc., Winnipeg (Manitoba, Canada).
  • École d'aviation et Le Phare, Mobius, Boston (Massachusetts, É.-U.).

2000

  • École d'aviation, Mercer Union, Toronto (Ontario, Canada).
  • La Biennale de Montréal – Tout le temps / Every Time, commissaire : Peggy Gale, Palais du Commerce, Montréal (Québec, Canada).

L'oeuvre se plante au milieu de l'espace à la manière d'un îlot impénétrable. Cet îlot coloré est constitué de 24 parapluies. Ceux-ci sont plantés au bout d'une tige à différentes hauteurs s'apparentant de l'échelle humaine. Les parapluies se déploient ou se replient de manière intermittente, lentement, à une vitesse voisine de notre respiration. Une litanie accompagne ce champ qui semble se protéger d'une averse improbable. La mélodie plaintive est produite par des petits accordéons motorisés que j'ai fabriqués. Ils se trouvent à la base de chaque parapluie et ils viennent accentuer l'effet « poumon » de l'oeuvre. D'ailleurs, il est fréquent que les gens ajustent leur respiration à celle de l'installation. Également, après un certain temps, on découvre que l'éclairage halogène qui accompagne chaque élément produit une silhouette au plafond. Cette silhouette mouvante, projetée vers le haut, ressemble à une fleur qui s'épanouit puis se referme sur elle-même. L'activité de ce champ de parapluie est imprévisible et réfère à celle de notre climat qui l'est tout autant. La création de la séquence qui anime cette prairie ambiguë est motivée par la qualité sonore de l'installation. Cet aspect veut capter l'attention et modifie notre perception de la chose. Pour animer École d'aviation, chaque parapluie-accordéon est branché dans un contrôleur qui est lié à un ordinateur. Un programme me permet de composer une séquence qui fait ouvrir ou fermer les parapluies-accordéons à tour de rôle. L'ordinateur exécute cette séquence en boucle successive. Cette séquence orchestrée est modifiée à chaque présentation et vient s'ajuster à l'espace offert. Hybrides sonores et lumineux, les parapluies-accordéons tiennent à la fois de la sculpture, de la lutherie artisanale et du bricolage électronique.