Les tables tourmentes

Les tables tourmentes
1999
sculpture sonore avec automatisation
tourne-disques, figurines en plastique, cuivre, crayons de plomb,
papier d’emballage brun, lampe, contrôleur DMX
75,5 x 166 x 156 cm
documentation : – photo©Claude Bélanger, Paul Litherland, Diane Landry – vidéo©Diane Landry 

2018

  • Conjuguer La traçabilité ORANGE 2018 | 6e édition, Expression | Centre d'exposition de Saint-Hyacinthe, Commissaires : les jumelles Isabelle et Marie-Ève Charron, Saint-Hyacinthe (Québec, Canada).

2008

  • Les défibrillateurs, commissaire : Eve-Lyne Beaudry, Musée d’art de Joliette, Joliette (Québec, Canada).

2002

  • “Pitch” – Mutating Turntables, commissaire : Ive Stevenheydens, Argos Festival 2002, Argos, Bruxelles (Belgique).
  • Machines festives, commissaire : Paméla Landry, l’Oeil de Poisson, Québec (Québec, Canada).

2001

  • Latinos del Norte, organisée par Inter/Le Lieu et présentée à X'TeReSa, Mexico (Mexique).

2000

  • Sound Symposium X, Anna Templeton Centre, St. John's (Terre-Neuve, Canada).

1999

  • Machines festives, commissaire : Paméla Landry, La Centrale Galerie Powerhouse, Montréal (Québec, Canada).

« Les tables tourmentes poussent plus loin cette potentialité sonore, voire narrative, de la circularité des tourne-disques en reprenant l’idée du manège, mais avec une certaine ironie critique. Sur les 20 « tables tournantes » (le jeu de mots que permet l’expression couramment utilisée pour désigner les tourne-disques est ici essentiel pour saisir l’ironie du titre) qui servent de plate-forme sont disposées des figurines d’animaux de plastique rouge qui, entraînées par la rotation, font vibrer le papier d’emballage brun des plus communs qui recouvre la structure. […] La vibration du papier et le claquement très particulier qu’on entend nous poussent à regarder en dessous de la “table” pour y découvrir un véritable carrousel d’animaux de boucherie. […] Sur le même principe que Les sédentaires clandestins, les “tables tournantes” qui composent l’essentiel de la structure sont soutenues par 80 tiges de cuivre qui reposent au sol sur des crayons de plomb. Fragile, parce que supportée de façon précaire, toute la sculpture vibre, elle frémit comme emportée par son propre mouvement, animée par le tremblement des animaux qui tournent en faisant vibrer et claquer le papier. Comme le titre le laisse entendre, ce monde non seulement tourne comme une ronde, mais, en tournant, il tourmente. »

Marie Fraser, Les sédentaires clandestins (extrait), catalogue, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, 2001