L’Étreinte atroce

L'Étreinte atroce
1997
installation avec automatisation
traîneaux pour enfant, pédalier de vélo, bois, acier, Duraclear, éclairage halogène, contrôleur MIDI, ordinateur
2 objets : 210 x 50 x 170 cm (l’ensemble)
dimensions des ombres projetées au plafond variables
documentation: – photo©Diane Landry – vidéo©Martin LeBlanc – montage vidéo©Diane Landry 

2013

  • The Cadence of All Things, Cameron Art Museum, Wilmington (Caroline du Nord, É.-U.).

2012

  • Correspondances, commissaire : Nicole Gingras, Manif d'art 6 – Machines : Les formes du mouvement, Musée de l'Amérique française, Québec (Québec, Canada).

1999

  • Humeur à patiner et L'Étreinte atroce, Musée d’art contemporain des Laurentides, Saint-Jérôme (Québec, Canada).
  • Humeur à patiner et L'Étreinte atroce, Centre d'exposition d'Amos, Amos (Québec, Canada).

1998

  • Humeur à patiner et L'Étreinte atroce, commissaire : Françoise Balboni, Centre d'Art Contemporain Passages, Troyes (France).
  • L'Étreinte atroce, La Centrale Galerie Powerhouse, Montréal (Québec, Canada).
  • L'Étreinte atroce, Là Galerie, Trois-Rivières (Québec, Canada).

1997

  • L'Étreinte atroce, Trois fois 3 paysages, organisé par le centre Vu et La Chambre Blanche, Québec (Québec, Canada).

Deux chaises sculptures suggèrent à la fois la berceuse et le traîneau. À la place du support qui porte habituellement la personne, on peut voir une série de petites photographies sur transparent; elles proviennent d'une cueillette photographique effectuée en regardant par une fenêtre vers l'extérieur. Chaque chaise a un petit moteur qui l’anime indépendamment. Grâce à un système de contrôleur MIDI, je peux créer une séquence qui me permet de faire bercer une chaise à la fois ou encore les deux en même temps ou encore les mouvements se chevaucheront. Je peux en faire de même pour le système d'éclairage. Une certaine cadence et des temps d'arrêt pour le mouvement des sculptures sont prévus en fonction de chaque lieu de présentation. Résultat : la structure en forme de berceuse-traîneau portant les photographies se balance et évidemment la projection photographique géante ondule du sol au mur créant un va-et-vient de la projection. Ce mouvement a pour effet qu'à un certain moment l'image est au foyer et puis, non, il ne reste que l'impression colorée ou elle a complètement disparu. Un craquement inquiétant provenant des deux structures de bois et d’acier vient augmenter l’énigme de ce mobilier hybride qui bouge grâce à un pédalier sans que personne ne les active.